RÉSUMÉ :
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en plein territoire désolé à l'ouest de la Mandchourie, un soldat venant de déserter, Okubo se fait passer pour un
journaliste, correspondant de guerre sous le nom d'Araki afin de découvrir ce qui est arrivé à son frère, mort dans d’étranges circonstances. Son enquête l'amènera à côtoyer une poche de rebelles chinois, des gradés impitoyables et à se lier d'amitié avec un étrange bataillon au sein d'un avant-poste perdu au milieu du no man’s land surnommé "l'avant-poste des bandits".
Pendant la Seconde Guerre mondiale, en plein territoire désolé à l'ouest de la Mandchourie, un soldat venant de déserter, Okubo se fait passer pour un
journaliste, correspondant de guerre sous le nom d'Araki afin de découvrir ce qui est arrivé à son frère, mort dans d’étranges circonstances. Son enquête l'amènera à côtoyer une poche de rebelles chinois, des gradés impitoyables et à se lier d'amitié avec un étrange bataillon au sein d'un avant-poste perdu au milieu du no man’s land surnommé "l'avant-poste des bandits".
Critique
Okamoto
Kihachi à qui l'on doit l’admirable chambara "Sword of Doom", entre
autres, a signé ici un étrange métrage, qui évoque autant les films "de
siège" à la John Ford,
du type "Fort Apache", la comédie engagée antimilitariste à la "M.A.S.H." ou les polars dits "whodonit", puisque tout le film tourne autour d'une enquête, avec son
lot de rebondissements et de fausses pistes… Profondément humain et doublé de scènes d'action impressionnantes, cet "avant-poste des bandits" devrait plaire à ceux
qui aiment les polars, les westerns et les films de guerre ! Okamoto se sert des paysages désolés de la Mandchourie comme d’un personnage à part
entière, à la manière d'un David Lean et n'oublie pas non plus de pointer du doigt les absurdités de la guerre façon Kubrick dans «Les sentiers de la gloire». Il signe aussi un remarquable climax entre "The Wild Bunch" de Sam Peckinpah (pour la forme) et le "Alamo" de John Wayne (pour le fond). Soufflant sans arrêt le chaud et le froid, alternant des passages de comédie pure avec des moments beaucoup plus intenses et dramatiques, DOKURITSU GURENTAI est un chef d'oeuvre porté à bouts de bras par le débutant Sato Makoto (vu dans La Forteresse Cachée de Kurosawa, H-MAN de Honda ou Zatoichi 19 : les Tambours de la Colère) en très grande forme ! À noter aussi que bien que présent au générique, Toshiro Mifune ne fait qu'une brève apparition dans ce film. Il sera au centre de la séquelle CHI TO SUNA / Fort Graveyard.
du type "Fort Apache", la comédie engagée antimilitariste à la "M.A.S.H." ou les polars dits "whodonit", puisque tout le film tourne autour d'une enquête, avec son
lot de rebondissements et de fausses pistes… Profondément humain et doublé de scènes d'action impressionnantes, cet "avant-poste des bandits" devrait plaire à ceux
qui aiment les polars, les westerns et les films de guerre ! Okamoto se sert des paysages désolés de la Mandchourie comme d’un personnage à part
entière, à la manière d'un David Lean et n'oublie pas non plus de pointer du doigt les absurdités de la guerre façon Kubrick dans «Les sentiers de la gloire». Il signe aussi un remarquable climax entre "The Wild Bunch" de Sam Peckinpah (pour la forme) et le "Alamo" de John Wayne (pour le fond). Soufflant sans arrêt le chaud et le froid, alternant des passages de comédie pure avec des moments beaucoup plus intenses et dramatiques, DOKURITSU GURENTAI est un chef d'oeuvre porté à bouts de bras par le débutant Sato Makoto (vu dans La Forteresse Cachée de Kurosawa, H-MAN de Honda ou Zatoichi 19 : les Tambours de la Colère) en très grande forme ! À noter aussi que bien que présent au générique, Toshiro Mifune ne fait qu'une brève apparition dans ce film. Il sera au centre de la séquelle CHI TO SUNA / Fort Graveyard.
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